Marathon : Un Kenyan en tête à Marrakech

La 18ème édition du marathon international de Marrakech a été remportée par l’athlète kenyan, Samy Tchumba, suivi des deux Marocains Khalid Boumlili et Rachid Ghanmouni.

C’est finalement le Kenyan, Samy Tchumba, classé parmi les « Top Runners », qui s’est adjugé la 18e édition du marathon international de Marrakech. Avec un chrono de 2h 11mn 43sec, il succède ainsi à l’athlète marocain Jalal Noureddine qui avait parcouru l’année dernière la même distance en 2h 14mn 30sec.
Le record du marathon international de Marrakech reste, toutefois, détenu par l’athlète marocain Abdelkader Mouaziz, auteur en 1999 d’un chrono de 2h 08mn 15sec.
Le coureur kenyan a été suivi des deux marocains Khalid Boumlili et Rachid Ghanmouni qui sont restés au coude à coude jusqu’à la fin de l’épreuve. Auteur d’un chrono de 2h 12mn 02sec, Khalid Boumlili a terminé second tandis que Rachid Ghanmouni, lui, a achevé le parcours en 2h 12mn 09sec s’adjugeant la troisième place.
Cette édition du marathon international de Marrakech, qui s’est déroulée dimanche 28 janvier, a réuni une pléiade d’athlètes spécialistes de la discipline. En comparaison aux éditions précédentes, le niveau de coureurs est très élevé. La compétition a été serrée, comme l’a d’ailleurs souligné Samy Tchumba.
«La concurrence sur la première place a été si rude et tellement serrée notamment, avec les athlètes marocains qui ont fait preuve de beaucoup de sportivité et d’une excellente condition physique», a-t-il déclaré.
Pour leur part, les coureuses marocaines n’ont pas eu de chance. Et c’est Alina Staicu qui, en réalisant un temps de 2h 39mn 52sec, s’empare de la première place chez les dames. La championne romaine a été suivie par les deux athlètes éthiopienne Yeshi Esayias (2h 40mn 10sec) et kenyane Esther Saina (2h 41mn 40sec).
Au semi-marathon masculin, les nationaux ont su imposer leur présence puisque la première place est revenue à l’athlète Mourad Maaroufit, auteur d’un chrono de 1h 03mn 45sec. La deuxième place a été remportée par le Kenyan David Rutoh (1h 03mn 55sec) alors que le Marocain Dhame Lhoussine a terminé troisième avec un chrono de 1h 03mn 59sec. Le semi-marathon Dames a été remporté par la Kenyane Meriem Wangari qui a réalisé un chrono de 1h 14mn 16sec. Elle a été suivie de près par sa compatriote Florence Chepkrui (1h 15mn 28sec) et de la Marocaine Soumia El Abni (1h 16mn 19sec).
Pour les organisateurs, cette 18ème édition du marathon international de Marrakech a été un succès. Initié par l’Association le Grand Atlas, sous l’égide de la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA), ce marathon a connu cette année la participation de près de 6.000 athlètes, dont 1.300 étrangers venus des quatre coins de la planète. Cette édition a été notamment marquée par l’utilisation pour la première fois au Maroc des puces électroniques et des caméras de contrôle de chronométrage, ce qui a largement contribué à sa réussite.  Ce marathon international, le premier de la saison, permet aux athlètes nationaux et étrangers de se préparer pour les prochaines échéances internationales.

Résultats complets

Marathon Hommes :
1- Samy Tchumba (Kenya) :
2h 11 mn 43sec
2- Khalid Boumlili (Maroc) :
2h 12mn 02sec
3- Rachid Ghanmouni (Maroc) : 2h 12mn 09sec
Dames :
1- Alina Staicu (Roumanie) :
2h 39mn 52sec
2- Yeshi Esayias (Ethiopie) :
2h 40mn 10sec
3- Esther Saina (Kenya) :
2h 41mn 40sec
4- Fatima Baouf (Belgique) :
2h 41mn 55sec
Semi-Marathon : Hommes :
1- Mourad Maaroufit (Maroc) : 1h 03 mn 45sec
2- David Rutoh (Kenya) :
1h 03mn 55sec
3- Dhame Lahoussine (Maroc) : 1h 03mn 59sec`
Dames :
1- Meriem Wangari (Kenya) :
1h 14mn 16sec
2- Florence Chepkrui (Kenya) : 1h 15mn 28sec
3- Soumia El Abni (Maroc) :
1h 16mn 19sec.

Source Aujourdhui.ma

Marrakech, la ville impériale surnommée la « Perle du Sud » ne peut laisser indifférent, mais il faut savoir l'aborder et s'imprégner de son atmosphère. La grande place Jemaa-el-Fna et son agitation (de jour comme de nuit !) vaut à elle seule le déplacement. Mais ce sont surtout ses souks colorés et bruyants que l'on vient arpenter ici, sans doute les plus riches, les plus divers, les plus fascinants que l'on connaisse. Mille petits métiers s'y côtoient dans une atmosphère étonnante. Et le tourisme, souvent décrié, a grandement favorisé la redécouverte d'un artisanat aujourd'hui florissant. Marrakech, c'est aussi un ensemble architectural fascinant, de plus en plus sauvegardé dans la médina, avec ses superbes mosquées et ses palais remarquables qui offrent au voyageur la griserie d'un envoûtement inoubliable.

Voilà un joli texte qui donne envie de venir dans cette magnifique ville qui se situe à 3 heures des grandes capitales du vieux continent. C'est peut être pour cela, grâce à cette proximité, grâce à la langue Française omniprésente, qu’un grand nombre de Français choisissent de s’y installer.

Certains sont à la retraite, d’autres en pleine recherche d’un pays qui encourage la création, mais beaucoup viennent ici pour laisser derrière eux différents problèmes 'fisc, dépôt de bilan, escroquerie et se refont ici une santé (en France, ils auraient sans aucun doute connu la santé, mais pas la même…) en devenant des promoteurs en tout genre, ou bien animateur sur une radio nationale en faisant son show, sans compter les RMISTES (que les contribuables Français qui travaillent financent) qui pour 500 Euros par mois, arrivent à vivre, ou à survivre...en regardant, tranquillement assis aux terrasses des cafés, les touristes émerveillés par cette ville incroyable.

Marrakech, une ville mais aussi un village. On sait tout sur tout le monde. Bien sûr, il faut en prendre et en et en laisser...Entre fissure et intoxication, entre info ou intox, entre jet setter ou véritables paumés, à vous de choisir. Mais à Marrakech, vous ferez des rencontres étonnantes, séduisantes, intéressantes avec des gens extraordinaires, des artistes talentueux. Marrakech est magique, et l’hospitalité de ses véritables habitants est unique. C’est ici, et nul par ailleurs. Soyez les bienvenus…

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Benoît XVI présente ses regrets au monde musulman mais pas ses excuses
AFP 17.09.2006 - 15:52

Le pape Benoît XVI a présenté personnellement ses regrets dimanche au monde musulman, se déclarant "vivement attristé" par la vague d'indignation soulevée par l'une de ses citations sur l'islam, qui n'exprime "en aucune manière" sa pensée personnelle.

Le pape n'a pas présenté les excuses formelles que réclamaient de nombreuses voix musulmanes, ce qui aurait constitué un fait sans précédent dans l'histoire moderne du Saint Siège.

En butte aux protestations venues de toutes parts et à des actes de violence anti-catholiques, notamment le meurtre d'une religieuse italienne en Somalie (meurtre dont il n'est pas formellement prouvé qu'il ait un lien avec la polémique actuelle), Benoît XVI a saisi l'occasion de sa première apparition publique dans sa résidence de Castel Gandolfo, près de Rome, lors de l'Angélus pour exprimer l'espoir que "les esprits allaient s'apaiser".

"Je suis vivement attristé par les réactions suscitées par un bref passage de mon discours (...) considéré comme offensant pour la sensibilité des croyants musulmans, alors qu'il s'agissait d'une citation d'un texte médiéval qui n'exprime en aucune manière ma pensée personnelle", a déclaré le pape.

Lors de son intervention mardi en Allemagne, le pape avait cité un dialogue entre l'empereur byzantin Manuel II Paléologue (1350-1425) et un Persan musulman érudit sur le thème du rapport entre foi, raison et violence dans le christianisme et dans l'islam.

Benoît XVI a souhaité que soit "clarifié le sens véritable de son discours qui (...) était une invitation au dialogue franc et sincère avec un grand respect réciproque".

Les tentatives du Vatican pour désamorcer la crise avaient jusqu'à présent échoué.

Samedi, le nouveau secrétaire d'Etat du Vatican, le cardinal Tarcisio Bertone, avait exprimé dans sa première déclaration solennelle les sentiments attristés du pape et affirmé que Benoît XVI avait été mal compris.

La polémique continuant à enfler, Benoît XVI a pris l'initative inhabituelle, à l'occasion de la prière de l'Angélus, de s'exprimer publiquement pour la première fois sur cette controverse sans précédent avec le monde musulman.

Très applaudi par une foule d'environ 2.000 pèlerins, le souverain pontife a annoncé qu'il commenterait plus longuement son voyage apostolique en Bavière lors de l'audience générale qu'il tiendra mercredi.

Après un flot de réactions indignées depuis plusieurs jours et des demandes d'excuses, les premiers commentaires après l'intervention du pape semblaient plutôt positifs.

Les Frères musulmans d'Egypte ont considéré la déclaration de Benoît XVI comme "une rétractation par rapport à ses propos précédents", "un bon pas en direction d'une excuse". Le Conseil central des musulmans d'Allemagne a évoqué "le pas le plus important pour calmer les protestations".

Dans ce contexte extrêmement tendu, une religieuse catholique italienne a été tuée dimanche dans un hôpital de Mogadiscio. Samedi, un chef religieux de la capitale somalienne lié au puissant mouvement des tribunaux islamiques qui contrôlent la ville depuis juin dernier avait appelé les musulmans à "se venger" du pape.

Le Vatican a qualifié ce meurtre "d'acte horrible", souhaitant qu'il s'agisse "d'un acte isolé".

Deux églises chrétiennes ont par ailleurs été endommagées dimanche par des inconnus en Cisjordanie.

Malgré l'indignation suscitée en Turquie par les propos de Benoît XVI, le Vatican comme Ankara ont souhaité dimanche que le voyage du souverain pontife dans ce pays prévu du 28 au 30 novembre soit maintenu.

"J'espère que (le voyage) se fera. Pour l'instant, il n'y a pas de raison pour ne pas le faire", a déclaré le cardinal Bertone.

Alors que la sécurité a été renforcée dès samedi au Vatican, selon la presse, le ministère italien de l'Intérieur a appelé à un relèvement du niveau de sécurité sur l'ensemble du territoire.

Deux groupes armés irakiens ont menacé le Vatican de représailles dans des communiqués mis en ligne dimanche sur des sites islamistes.